- Goddess.

Mise dehors pour avoir voulu être dans le confort « ses bras ». Je déambulais alors dans les rues jusqu'au moment où mon cellulaire sonne. Isabelle m'appelait.
« Pénélope, réponds-moi... Es-tu là ? Il est à l'hôpital... À l'hôpital » pleurait-elle.
« Qu-... »
Je n'eus même pas le temps de répondre qu'elle raccrocha. C'est bien la première fois qu'elle m'appelle ainsi depuis la mort de ma douce mère.
J'ignore totalement de qui est ce « Il » mais ce que je sais, c'est que je dois m'y rendre maintenant. Je me demande par quel moyen je vais pouvoir me rendre à l'hôpital, je traîne de trottoir en trottoir en priant de voir un conducteur m'interpellait. Un homme que je connaîtrais et bien non, aucun.
J'arrive alors à l'hôpital plutôt tardivement, il est enfin 7 heures. J'entre dans l'hôpital, arrivant à la chambre ou Isabelle m'attendit, je vis alors ce « Il ». Une machine à tuer que je connaissais très bien. Je vis dans son regard sa haine, son envie de meurtre, sa soif de pouvoir. Il ricanait bruyamment comme si il allait tenter de se venger, il riait de son mal être.
« Que s'est-il passé ? » dis-je.
« Un en-... Un foutu ennemi » répondra-il.
Je me tourna alors pour voir Isabelle, feuilletant un journal, le « LS Times ».
« Qui est-ce ? Les Sureños ? » dis-je en regardant Isabelle.
« Je l'ignore. » dit-elle d'un ton ferme.
« Rentre donc voir Càtulo et prépare-toi pour les cours » dit-il d'un ton ferme à son tour.
« Sa sœur m'a mise à la porte... » m'exclame-je
Il ricana comme à son habitude, bruyamment. Je pris alors mon sac gigantesque et partîmes à la recherche d'un foyer au environ de Las Colinas. Impossible d'aller chez « lui », impossible de revivre chez moi... Ou vais-je dorénavant ?

Suis-je damnée ? J'ai l'impression d'avoir perdu mon âme, d'avoir oublié mes cultures. Je ne me reconnais pas. Je réfléchissais à mes choix, probablement à mon avenir.

Je pourrais être riche, devenir une star mais je le perdrais et je me perdrais. Je pourrais également devenir une montreuse femme de rue qui se battrait pour un foutu respect mais toutefois qui finirait en prison avec les autres délinquantes. Je pourrais être la femme dont j'ai toujours voulu être, une manipulatrice qui viserait les hommes et leurs arrogances. Tellement de choix.

Il exploiterait mes formes, ma virginité pour des films qui valent sûrement énormément d'argent. Je ne sais plus. Je ne sais plus ce que je veux être et qui je dois être.